GUEHRIA

Camisole chimique … paysanne

Horizons piqués scarifiés par le capital
Champs striés, paysage architecturé, d’un graphisme angulaire et aseptisé
Chants aphones, étouffés par un électromagnétisme galopant
Impuissant f, minuscule au pied de cette évolution contre nature,
Éffrénée, artificielle, qui nous contraint
Contrées uniformisées, cette campagne cultivée sans relâche se meurt
sous un glyphosate, ou l’un de ses frères, concurrents,
Gourmand d’abondance excessive
Lignes à haute tension, lignes de circulation rapide, toujours plus vite, toujours moins de temps pour contempler le présent.
Les bourdonnements se font rares et stériles

Humanité décadente urbanité déversante
Versant verdoyant contaminé par un goudron sachant muter à l’infini